PRÉSENCE DE LUMIÈRES

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Cours d’Éthique et de culture religieuse: endoctrinement?

Ces jours-ci, on parle beaucoup du cours d’Éthique et culture religieuse (ÉCR). Il s’agit d’un cours obligatoire de l’enseignement primaire et secondaire du Québec.  Depuis septembre 2008, il remplace les cours de morale et de religion (catholique principalement, protestante aussi). Selon le libellé du programme, le cours ÉCR poursuit deux finalités : la reconnaissance de l’autre et la poursuite du bien commun, à savoir acquérir une ‘meilleure compréhension de notre société’, apprendre à ‘s’ouvrir sur le monde’, développer une ‘capacité d’agir avec les autres’. Il veut ‘aider les élèves à mener une réflexion critique sur des questions éthiques et à comprendre le fait religieux en pratiquant, dans un esprit d’ouverture, un dialogue orienté vers la recherche du vivre ensemble’. À cet effet, il propose le développement de trois compétences : celle de réfléchir sur les questions éthiques, … Pour la suite du texte, cliquez ici »

So this is Christmas . . .

Une petite siène un peu triste

Une petite siène un peu triste

So this is Christmas / And what have you done . . .

Oui, messieurs dames qui dirigez le monde, qu’avez-vous fait? À Copenhague, qu’avez-vous fait?

Another year over / And a new one just begun /And so this is Christmas / I hope you have fun . . .

Oui, messieurs-dames qui dirigez le monde, j’espère que vous avez eu du plaisir à Copenhague. Parce que nous, dans notre petit coin de la planète, on n’en a pas eu. Le spectacle que vous nous avez donné n’était pas drôle du tout. Même qu’il était plutôt consternant, votre étalage de médiocrité. Vous aviez l’occasion de faire le bien. Ensemble. Pour une fois. Vous aviez l’occasion de mettre … Pour la suite du texte, cliquez ici »

Philosophie des Lumières

J’ai la témérité de lancer mon site Internet qui comporte un blogue. Celui-ci proposera des thèmes de discussion sur des sujets d’intérêt public.

Les philosophes

La philosophie qui appuiera mes prises de position est celle des Lumières. Née au XVIIIe siècle, la philosophie des Lumières affirme un idéal, à savoir que si des hommes et des femmes de bonne volonté mobilisent leur intelligence et appliquent leur raison aux problèmes qui les confrontent, ils trouveront les solutions à ces problèmes et amélioreront leur sort. Cet idéal, qui est aussi un programme, est le mien.
Les Lumières exigent que l’on s’affranchisse des superstitions, des dogmatismes et des intégrismes.
Les Lumières proposent un idéal de vie en société qui se fonde sur la raison, la sensibilité et l’intelligence.
Les Lumières supposent la démocratie. Car c’est uniquement par une délibération sereine et rationnelle de citoyens libres et égaux … Pour la suite du texte, cliquez ici »

Que faire quand le droit n’est plus au service du bien?

Dans mon roman Mémoire de Lumières, je mets en scène le jeune philosophe Denis Diderot qui raconte la fable de son père qui doit choisir entre respecter la loi ou faire le bien. Je vous la soumets.

L'exécuteur testamentaire

L’exécuteur testamentaire

On est en France, au printemps de 1741. Un groupe de personnes discutent aux Champs Élysées.

— Jeune homme, dit le marquis [il s’adresse à Diderot] je vous vois désarçonné. Pour vous remettre en selle, racontez-nous cette petite histoire que vous narriez, l’autre jour, chez l’abbé Prévost . . .

— Quelle histoire ?

— Celle de votre père exécuteur testamentaire. Vous vous souvenez ? (Diderot opine ; le marquis se tourne vers le petit groupe.) Vous verrez, cette histoire pose le même genre de question qu’aborde la princesse, une question sans réponse ou plutôt une question qui … Pour la suite du texte, cliquez ici »

Qu’est-ce que les Lumières?

Emmanuel Kant 1724-1804

Emmanuel Kant 1724-1804

  1. Qu’est-ce que les Lumières ? La sortie de l’homme de sa minorité dont il est lui-même responsable. Minorité, c’est-à-dire incapacité de se servir de son entendement (pouvoir de penser) sans la direction d’autrui, minorité dont il est lui-même responsable (faute) puisque la cause en réside non dans un défaut de l’entendement mais dans un manque de décision et de courage de s’en servir sans la direction d’autrui.
    Sapere aude ! (Ose penser) Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
  2. La paresse et la lâcheté sont les causes qui expliquent qu’un si grand nombre d’hommes, après que la nature les a affranchi depuis longtemps d’une (de toute) direction étrangère, reste cependant volontiers, leur vie durant, mineurs, et qu’il soit facile à d’autres de se poser … Pour la suite du texte, cliquez ici »

Remarques sur les cartes de crédit et de débit

Courriel envoyé au Comité sénatorial des banques et du commerce et au Comité parlementaire des finances,
Parlement du Canada, 18 mai 2009

Mesdames, messieurs les parlementaires,

Voici quelques remarques sur la législation encadrant l’industrie des cartes de crédit et des cartes de débit :

Agir de toute urgence. Compte-tenu de la crise financière, il est à la fois nécessaire et urgent de mettre en place une législation et un cadre réglementaire pour encadrer et contrôler l’industrie des cartes de crédit et de débit.

Énoncer un principe démocratique pour présider à l’élaboration de la nouvelle législation. Ce principe pourrait se lire comme suit : « La finance est au service de l’économie, et celle-ci au service des humains. » Ce principe signifie que la nouvelle législation doit viser le bien collectif et non les intérêts de certaines entreprises. Les décisions relatives au contenu de la nouvelle législation doivent s’inspirer de ce principe.

Mettre en place … Pour la suite du texte, cliquez ici »

Conversation raisonnable au café

Propos dérobés par Michel Lincourt
Mémoire présenté à la Commission Bouchard-Taylor sur les accommodements raisonnables, octobre 2007

Je n’ai pas l’habitude d’espionner mes voisins. Mais cette fois-là, je l’avoue, ce fut plus fort que moi. Ça se passait à la terrasse de mon café préféré. À une table proche de la mienne, un homme à l’allure distinguée lisait un gros bouquin. Arriva une femme élégante qui balaya la terrasse du regard, aperçut mon voisin, sembla agréablement surprise de le voir et s’approcha.
— Philosophe, quelle bonne surprise ! lança-t-elle avec un grand sourire. Mais comme tu as l’air triste ! Qu’est-ce qui t’arrive ?
— Ah, Brighid, Irish light of my nights, répondit l’homme en se levant. Comment vas-tu ?
— Very well thank you ; mais toi ?
— Je t’offre quelque chose ?
— You’re so sweet.
La dame s’assit, le garçon s’approcha et mes voisins commandèrent un verre de vin blanc ; … Pour la suite du texte, cliquez ici »

À propos d’économie

Mémoire présenté au Comité des finances de la Chambre des Communes et au Comité des banques du Sénat, Parlement du canada, automne 2008 et hiver 2009.

D’emblée, j’avoue ne pas connaître grand-chose en économie. Mais je ne suis pas plus idiot qu’un autre. En plus, mon fonds de pension est géré par une grande banque canadienne. Donc, le présent marasme économique me préoccupe. Oui, je sais, on nous répète que les banques canadiennes sont en meilleure santé que les autres mais je ne suis pas rassuré pour autant. Car pendant qu’on nous dit que notre système financier résiste bien à la tempête, le gouvernement du Canada injecte des dizaines de milliards de dollars dans nos banques et les banquiers canadiens vendent massivement les actions qu’ils détiennent dans leur propre boutique. Il y a quelque temps, des analystes financiers recommandaient de vendre les actions de certaines grandes banques canadiennes, dont la mienne. … Pour la suite du texte, cliquez ici »

L’utilité des députés?

Un comité à l'oeuvre: les élus d'aujourd'hui font-ils honneur à leurs prédécesseurs?

Un comité à l’oeuvre: les élus d’aujourd’hui font-ils honneur à leurs prédécesseurs?

Aujourd’hui, je veux parler de nos députés fédéraux. Que font-ils, ces messieurs dames, lorsqu’ils siègent au Parlement? Leur activité est-elle de quelque utilité pour les citoyens canadiens? La question, je pense, mérite d’être posée.

Dans La Presse du 2 décembre 2009, le chroniqueur Vincent Marissal ne se trompait pas lorsqu’il affirmait à propos du débat parlementaire relatif à la guerre en Afghanistan: « Ces histoires de torture de prisonniers talibans [qui] agitent énergiquement les Communes . . . [sont un] sujet [qui] arrive bien loin dans les préoccupations des Canadiens. » Voilà un bien triste constat. Qui va bien au-delà de la question afghane. D’une façon générale, les citoyens ne s’interressent … Pour la suite du texte, cliquez ici »